FRANÇOISE ASCAL
        Cendres vives
        suivi de
        Le Carré du ciel
      "Glenn   Gould dans les Variations Goldberg. Sa voix   accompagne d'une manière charnelle le dessin épuré que trace la   mélodie.
        Je   suis retenue dans la seule plénitude d'être, qui se suffit à elle-même et dont je ne sais   rien, ni de sa survenue inopinée, ni de son retrait subit."
      "Je   quitte Glenn Gould, je reprends Claude Simon, pas de rupture, même fluidité dans   le plaisir, dans la découverte qui me porte sur une ligne de crête, je revois en   esprit les toiles de Sima contemplées récemment, elles prennent place dans cet   univers, elles savent la transparence des cristaux aux multiples facettes, elles   savent l'usure du temps, les «   forêts oublieuses »,   l'effacement, la disparition, le néant blanc"
      "...Combien   de temps faut-il pour que l'amour s'épure?
        Pour   que tombe l'image de soi qui empêche de voir le vrai visage de celui   qu'on aime, qu'on croit aimer, tandis qu'on ne cesse   de se guetter au miroir de ses yeux ?"
      "...En   moi, la petite fille de cinq ou six ans est toujours là, toujours vivante dans   sa fragilité, et mon apparence de femme mûre n'est qu'un   déguisement. Masquée sous ma vieille   peau qui tant bien que mal colmate les brèches, je tente de ne rien laisser   apparaître de cette honteuse anomalie: n'avoir pas su grandir."