Raparivo annonce le jubilé de ses 50 ans de carrière (Le Quotidien. 27/10/06)
Photographe de formation, Raparivo a rencontré la passion pour la peinture dès son plus jeune âge. Avant d’être photographe reporter au Courrier de Madagascar, il a travaillé au “Photo Hova” de Fianarantsoa où il peignait des photos “noir et blanc” qui ont beaucoup plu aux gens de l’époque. C’est ainsi qu’est née l’idée de se lancer dans la peinture...
Les oeuvres de Raparivo retracent l’itinéraire d’un grand voyageur qu’était le peintre. Du grand lit de Betsiboka au canyon de l’ Isalo en passant par les hameaux des Hauts-Plateaux qui ne cessent d’inspirer les artistes, comme tous les autres, Raparivo n’a pas échappé au charme envoûtant de ces endroits...
Dans un style figuratif, le peintre a toujours choisi de mettre en valeur les thèmes liés à la beauté de notre île notamment les paysages exceptionnels qui font le potentiel touristique de la Grande Ile.
Un parcours jalonné de difficultés
Avant d’arriver là où il est actuellement, l’un des doyens des peintres malgaches, Raparivo a aussi connu de nombreuses difficultés tout au long de sa carrière. En 25 ans, il n’a pas pu vendre plus de trois tableaux. C’est lors de son 25e anniversaire de carrière que ses oeuvres commencent à se faire découvrir. L’exposition qui a eu lieu au Hilton en 1982 a du être fermée plus tôt que prévu car tous les tableaux s’arrachaient comme des petits pains. Depuis, les commandes se multiplient et il est devenu de plus en plus sollicité un peu partout...
Avant, il exposait deux fois par an avec pas moins de 20 tableaux pour chaque exposition. Sa dernière exposition personnelle remontait en 1991, après il figurait aux côtés de ses pairs dans des expositions collectives.